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Le Bulletin ça ira: historiographie de la revue d'avant-garde du même nom (1920-1923) et des éditions (Michaux, Pansaers e.a.)

Alain Germoz et l'univers des « scromphales »

 

AlainSCRbis.jpg

Scromphales den Heeck (collection Henri-Floris Jespers)

« Aux férus d’explications étymologiques, le motscromphale risque de causer quelques problèmes. Comme tout ce qui est imprévisible et spontané », nous confie Alain Germoz.

Il y a un peu plus d'un an, la galerie Anversville réunissait une grande variété d'artistes belges plutôt insolites. M'adressant un carton d'invitation, Alain Germoz constate : « Pour la première fois, j'expose... »

*

Nés à l’improviste de l’ennui d’une communication téléphonique désespérément longue, les « scromphales », ces personnages qui se prennent parfois pour une lettre, voire dans l'élan pour tout un alphabet, font leur apparition dans L’ombre et le masque (2002) et réapparaissent en couverture de La sandale d’Empédocle (2007).

« Ces petits personnages ont un caractère incontestable. C’est la spontanéité de leur naissance, leur besoin organique d’exister sans qu’il y ait à discerner une raison ou un objectif autre que la volonté d’être un peu plus que le frémissement du trait dont ils sont issus. S’ils avaient du volume, on pourrait les croire sortis de la glèbe et se cherchant une forme proche de l’humain, parfois de l’animal ou du végétal, tentative inaboutie qui n’exclut pas les sentiments. »

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Scromphales, 2000 (collection Henri-Floris Jespers)

http://caira.over-blog.com/article-anversville-alain-germoz-et-ses-scromphales-johan-rham-103303975.html

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