Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 mai 2008 1 26 /05 /mai /2008 00:00

Numéro 27

Portait de Willy Koninckx par Pierre-Louis Flouquet, 1929

Paul NEUHUYS, Chanson, p. 1.

Henri-Floris JESPERS, Lettres provinciales : « Paris est une grande leçon de choses ». Correspondance Paul Neuhuys / Willy Koninckx, pp. 2-32, ill.

En bref. Thierry NEUHUYS : Septentrion.

Numéro 26

Illustration de la couverture du premier numéro de Phases, 1954.

Henri-Floris JESPERS, Exit Édouard Jaguer. Les faits accomplissables et le fait accompli, pp. 6-11.

Édouard JAGUER, Meeting pansaérien, pp. 12-14.

Paul NEUHUYS, Clémént Pansaers. Une mise au point qui n’est point de mise, pp. 14-15.

Paul NEUHUYS, Anvers et les lettres françaises, pp. 16-17.

Henri-Floris JESPERS, Quelques mises au point qui sont parfaitement de mise, pp. 18-33, ill.

Paul NEUHUYS, Mémoires. Au pays de l’ours, pp. 34-38.

Thierry NEUHUYS, Souvenirs d’enfance et de Dada, pp. 38-41.

En bref : Textyles, Maurice Van Essche.

 

Partager cet article
Repost0
25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 00:00

Numéro 30

 

Paul NEUHUYS, J’aime les marionnettes, p. 1.

Luc NEUHUYS, Les Enfants de colère, p. 2. 

Henri-Floris JESPERS, Les Enfants de colère : « Affirmations justes à condition de les prendre juste à l’envers », pp. 3-44, ill.

 

Numéro 29


Paul NEUHUYS, Évelyne Pollet : La maison carrée, pp. 2-5.

Henri-Floris JESPERS, Quelques notes à propos d’ Évelyne Pollet, pp. 5- 12, ill.

Henri-Floris JESPERS, Alain Germoz : Aujourd’hui, le riz condé a un goût âcre, pp. 13-35.

Notes de lecture : Paul Willems, Lettres à Jacques Ferrand 1946-1994.

En bref : Textyles, no 29 ; Luc Boudens ; Dan Van Severen; Connexion; Inédit nouveau; Balises.

Quatrième de couverture
Les "scromphales d'AlainGermoz

Numéro 28

Poème de Pierre Garnier, extrait du Jardin japonais du poète Yu

Paul NEUHUYS, train-train, p. 1.

Henri CHOPIN, Le grand monde de la grande poésie, pp. 4-19.

Henri-Floris JESPERS, Pierre Garnier, le poète Yu, pp. 21-29.

Notes de lecture : Agnès Caers, Seuphor et Alice Nahon ;MaYaK, pp. 30-39.

En bref : Wout Hoeber ; Indications : « Le surréalisme face à la littérature » d’Édouard Jaguer ; Connexion ;leçon inaugurale du professeur Kees Snoek en Sorbonne, pp. 40-44.

Quatrième de couverture: Poème de Pierre Garnier, extrait du Jardin japonais du poète Yu

Partager cet article
Repost0
24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 04:08

Numéro 33

En couverture : Paul Joostens, assemblage, 1922. 

Paul NEUHUYS, Joostensiana, pp. 3-8, ill.

Henri-Floris JESPERS, Les Bulletins politiques de Clément Pansaers. « J’inaugure ici la politique artistique », pp. 9-19.

Henri-Floris JESPERS, « Le Rat », pp. 20-28.

Correspondance inédite Paul Neuhuys / Roger Avermaete, pp. 29-34.

In memoriam Henri Chopin, pp. 35-38.

Serge MUSCAT, Walter Benjamin: Le passage de l’unicité à la reproductibilité, pp. 30-42.

Numéro 32

En couverture : « Heure », lino de Pierre-Louis Flouquet, parue dans Le feu sur la banquise de Léon Chenoy, 1925. 32

Henri-Floris JESPERS, Autour et alentours : Léon, Chenoy, pp. 1-35, ill.

En bref : Indications, hors-série Paul Willems ; Christian Bussy, Les surréalistes au quotidien ; Gérard Berréby, Piet de Groof, Le général situationniste, pp. 36-44.

 Numéro 31

Paul NEUHUYS, La Poponaia, divertissement en trois actes (inédit), pp. 3-41.

Henri-Floris JESPERS, Quelques éléments du dossier en guise de postface, pp. 42-44.

 


Partager cet article
Repost0
24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 04:03

Paul Neuhuys (1897-1984), le principal animateur du groupe et de la revue Ça ira, éditeur attentif et persévérant, poète témoin tour à tour optimiste et pessimiste, de son siècle, constatera à la fin de sa vie que « la poésie n’est plus qu’un état violent contre une humanité qui se déshumanise », et s’écriera : « Caressons, caressons, tant qu’il demeure entier, notre globe en danger, notre globe en péril, n’était-ce la lenteur d’un train privilégié... »

La Fondation Ça ira se propose de stimuler et de publier des recherches concernant

  • le rôle et l’influence du groupe Ça ira dans les années vingt du XXième siècle, et leurs prolongements ;
  • l’interaction en Belgique entre les foyers d’avant-garde francophones et néerlandophones ;
  • les activités éditoriales de Ça ira de 1920 à 1984.

Elle se propose également de rééditer l’œuvre, quasi introuvable, de Paul Neuhuys, y compris les inédits, ainsi que des ouvrages originaux le concernant, lui et d’autres auteurs édités par Ça ira.

La Fondation publie depuis la fin décembre 1999 un bulletin trimestriel, dont nous publions ici en plusieurs livraisons une bibliographie succinte.

 

Coût de l’abonnement annuel :

Membre adhérent : 20 €.

Institution : 25 €.

Membre protecteur : 50 €.

À verser au compte de la Fondation Ça ira :

Dexia banque – 068-2287225-89

Virements internationaux :

Codes IBAN : BE45 0682 2872 2589 & BIC : GKCCBEBB.

Fondation Ça ira, 50, chaussée de Vleurgat, B 1050 Bruxelles

ca.ira@skynet.be

Rédaction : hfj@skynet.be

Partager cet article
Repost0
17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 20:40

À l’occasion de son 80ième anniversaire, Bob Mendes à été reçu par le bourgmestre Patrick Janssens à l’Hôtel de ville d’Anvers.

De gauche à droite: l'éditeur Wim Verheije, l'échevin Philip Heylen, Jenny et Bob Mendes, X, le bourgmestre Patrick Janssens. Photo: Kris Kenis (c) SABAM

Traduit en américain, en allemand, en espagnol, en japonais, en bulgare et en tchèque, Mendes occupe une place toute particulière dans le paysage du roman policier flamand. Fort prisé en Hollande, il sera par deux fois titulaire du Gulden Strop : en 1993 (Vergelding ; tr. américaine : Vengeance, 1995) et en 1997 (De kracht van het bloed ; trad. allemande : Die Kraft des Feuers, 2000).


En Flandre, Medeschuldig est couronné en 2004 par le Diamanten Kogel, le prix annuel dont le trophée est conçu par l'artiste conceptuel Wim Delvoye.

En 1995, après Hugo Claus, Cees Noteboom et Gerrit Kouwenaar, Bob Mendes enregistre, dans le cadre du projet World Literature on Tape, une lecture à la Library of Congress à Washington.

Deux romans de Mendes sont traduits en français. Un quart de siècle de passion et de vengeance, c’est ce que nous propose La Force du feu. Évoquant avec finesse les luttes d’influence qui déchirent le Moyen-Orient avant la chute du Shah d’Iran, Mendes déroule tous les fastes de la tragédie. Présenté comme thriller, il s’agit plutôt d’un passionnant roman de politique fiction de grande envergure, écrit  avec maestria dans un style haletant et précis. Par l’étendue et la précision de sa documentation (notamment dans le domaine du zoroastrisme) et son sens architectonique de la construction, il s’apparente tout naturellement à des maîtres du genre tels que Ludlum, Clavell et surtout Forsyth, lequel a déjà fait appel à Mendes pour une anthologie américaine.

Les diamants du sang  se déploie à un train d’enfer dans les milieux diamantaires, entre Anvers et l’Afrique du Sud. Une fois le livre refermé, mine de rien, on sait tout du diamant et des trafics dont il fait l’objet pour financer les guerres qui déchirent l’Afrique. On a également l’impression de connaître Anvers et Johannesburg comme si on y était né. Passionnant de bout en bout, porté par l’action, le suspense et un style plus maîtrisé que jamais, il est aussi nourri de personnages bien campés, attachants et à la psychologie finement observée, d’un humour très présent et de plusieurs intrigues croisées, dont deux grandes histoires d’amour.

Les traumatismes de la Seconde guerre mondiale, l’analyse des fonctionnements fascinants mais pervers du pouvoir et une implacable critique sociale constituent les thèmes sous-jacents de l’oeuvre de « ce maître flamand du thriller » (dixit Jacques Hermans dans La Libre Belgique), auquel Henri-Floris Jespers a consacré un essai.

Présentation de Bob Mendes. Meester in misdaad (2005). De gauche à droite: Jenny Mendes, Pruts Lantsoght, Luc Neuhuys, Henri-Floris Jespers, Bob Mendes, Frank van den Auwelant, Axel Daeseleire.

Bob MENDES, La force du feu, Avin, Éditions Luce Wilquin, 2002, 473 p., 24 €. ISBN 2-88253-163-X

Bob MENDES, Les diamants du sang, Avin, Éditions Luce Wilquin, 2004, 376 p., 22 €. ISBN 2-88253-248-2

Henri-Floris JESPERS, Bob Mendes.Meester in Misdaad, Antwerpen, Manteau, 2005, 119 p., 9,95 €.ISBN 90 223 1913 X

 

www.mendes.be

 

Partager cet article
Repost0
15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 02:39

Jacques Lacomblez
Pages de Mégarde
Illustrations et couverture de Jean-Claude Charbonel.

Qu'il s'agisse de feuilles éparses jetées aux vents ou de faire feu de tout bois, Jacques Lacomblez ne se départ pas d'une humilité qui lui fait honneur, parmi ces quelques copeaux de poème, naviguant entre la raideur de l'aphorisme et l'art éphémère du fragment. Tout est dit dès les premières lignes, avec cette notation tremblant d'ironie contre son propre art : « L'esprit de provocation est souvent semblable à un casque ancien de Prusse armé d'une seconde pointe dirigée vers l'intérieur ». En effet, manier ainsi l'aphorisme, c’est lancer une pointe ulcérée qui entrave le réel certes, mais qui se retourne aussi et surtout contre son auteur, comme pour aller jusqu'au bout de l'esprit des mots. L'élan poétique est ainsi libéré, en avant et contre tout, en un mélange de frivolité et d'ironie, dans ces aphorismes acides et parfois très beaux : « "L'enfer, c'est les autres". Soit. Mais ceux-ci, partis, vous laissent toujours une boîte d'allumettes, soit en prétexte de leur retour, soit pour que vous vous brûliez les doigts dans la solitude. » Cela ne fait bien sûr qu’augurer de la suite de ces quelques notations…
Il fallait un inventeur (et gardien) de mythes comme Jean-Claude Charbonel pour épouser cette minéralité du sens et du mot, qui affleure si souvent dans l’écriture de Jacques Lacomblez. Ici, aucun semblant – vrai ou faux – d’illustration, mais une sorte d’itinéraire simultané, quasi fusionnel, où un Armor universel dresses ses roches rituelles, peuplées parfois de « naturels » narquois, et « résonne avec » (comme le luth du Tao) les deux versants de cet ouvrage de Lacomblez : l’un tout de réflection poétique, l’autre hérissée de provocations et de pointes ironiques plus douloureuses qu’agressives.

82 pages, 15x21 cm., avec 15 illustrations inédites et une couverture couleurs de Jean-Claude Charbonel. ISBN : 978-2-9531333-0-1

Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir Le tirage courant : 10 €

Le tirage d, e tête :
Trente exemplaires signés par les auteurs avec une estampe numérique numérotée et signée par Jean-Claude Charbonel, 40 €

Pour commander l'ouvrage:
Le Grand Tamanoir, 17, rue Jeanne d'Arc, 58000 Nevers, France.
tamanoir@infosurr.net
www.infosurr.net/grand-tamanoir

Partager cet article
Repost0