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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 22:07

Le 24 octobre, à Bruxelles, la première réunion du Comité Scientifique du CEFF-SFV s’est tenue au siège du Centre d'Études et de Documentation - Guerre et Sociétés contemporaine (CEGES).

La réflexion sur la minorité (au sens sociologique du terme) francophone en Flandre s’est développée au fil de certaines rencontres, discussions et échanges de courriels, depuis un certain nombre d’années déjà, entre Emmanuel Van de Putte, licencié en sciences politiques et Eric Laureys, historien et chercheur au CEGES.

Historique du CEFF

À partir de 2004 de nombreux échanges entre Bambi Ceuppens, anthropologue, et Eric Laureys sur un projet de recherche concernant les anciens coloniaux, révéla une passion commune pour la problématique des identités et de la méconnaissance de certaines minorités telles que les protestants, les Néerlandais et les francophones en Flandre. Ils échangèrent leurs points de vue sur le concept d’autochtonie et décelèrent en Flandre notamment les Flamands ‘idéologiques’ et les ‘Flamands territoriaux’. Suite à ces discussions il apparut que l’image d’une Flandre culturellement et linguistiquement homogène ne résisterait sans doute pas à une analyse scientifique rigoureuse.

D’autres personnes encore se joignirent au groupe : Sophie Wittemans, licenciée en philosophie ainsi qu’en histoire de l’art et archéologie, passionnée par l’histoire du scoutisme francophone en Flandre ; Céline Préaux, doctorante à l’ULB qui présenta son projet de recherche sur les francophones de Flandre à la presse en mars 2007 ; Guy Vande Putte, germaniste et auteur de nombreux articles sur la toponymie et la frontière linguistique et auteur d’un ouvrage sur le contact des langues en périphérie bruxelloise ; ainsi que Paul Dirkx, linguiste et maître de conférences à l’Université de Nancy, soucieux quant à lui de remettre en question certains dogmes historiographiques et sociologiques en Belgique.

C’est ainsi que se forma une « Table Ronde » qui se réunit six fois entre avril 2007 et avril 2008 sous la direction d’Eric Laureys, après quoi l’a.s.b.l. CEFF-SFV fut constituée, la Table Ronde devenant conseil d’administration, présidé par Emmanuel Van de Putte.

Le CEFF décida ensuite de créer un Comité Scientifique. Si la mission première de ce comité est d’initier et de soutenir la recherche il se portera également garant du sérieux et du bien-fondé des démarches du CEFF.

Le Comité est composé de Jan Baetens (professeur à la Faculté des Lettres, Katholieke Universiteit Leuven) ; Christian Berg (professeur émérite, Département de la Littérature de l’Université d’Anvers) ; Jacques Caron (professeur à la Syddansk Universitet Odense, Centre de Documentation et d’Études Francophones) ; Bambi Ceuppens (Senior Researcher Musée royal de l’Afrique Centrale) ; Geert De Baere (Cour de Justice des Communautés européennes à Luxembourg; Université d’Anvers) ; Roel De Groof (coördinateur Brussels Informatie-, Documentatie- en Onderzoekscentrum, Vrije Universiteit Brussel); Matthijs de Ridder (chercheur, Instituut voor de Studie van de letterkunde in de Nederlanden, Université d’Anvers); Paul Dirkx (maître de Conférences Langue et Littérature françaises, Université de Nancy) ; Henri-Floris Jespers (Fondation Ça ira, Bruxelles) ; Eric Laureys (POD Wetenschapsbeleid – SPF Politique Scientifique) ; Anne Morelli (professeur à l’ULB) ; Céline Préaux (doctorante ULB) ; Marc Quaghebeur (directeur, Archives et Musée de la Littérature, Bruxelles) ; Frank Seberechts (chercheur ADVN - Archief en Documentatiecentrum voor het Vlaams-nationalisme); Dave Sinardet (chercheur au Département des Sciences politiques de l’Université d’Anvers) ; Piet Van de Craen (professeur à la Vrije Universiteit Brussel); Herman Van Goethem (président du Département d’Histoire de l’Université d’Anvers) ; Guy Vande Putte (Collège Saint-Hubert, Watermael-Boitsfort) ; Yannick Vanderborght (professeur à la Faculté des sciences économiques, sociales et politiques, UCL) ; Hans Vandevoorde (Vrije Universiteit Brussel); Christophe Verbruggen (assistant U.E.R. Histoire contemporaine, Université de Gand) et Astrid von Busekist (École Doctorale – Sciences Po, Paris).

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