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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 04:08

Dans ses Mémoires à dada, Neuhuys témoignera que ce fut à Knokke, en 1922-1923, que Floris Jespers (1889-1965) lui présenta son ami Van Ostaijen à l’heure de la baignade.

« Très cérémonieux, Van Ostaijen avait l’air d’être en smoking dans son costume de bain et au moment où nous nous serrions la main, une vague nous renversa tous deux à la grande joie de Flor qui, de nous trois, savait le mieux nager.»[1]

Tout indique qu’il convient de situer cette rencontre en septembre 1923, alors que Van Ostaijen logeait chez le peintre à Knokke, comme en témoigne une carte postale à son frère Stan.

 « Je le rencontrai encore par la suite, dira Neuhuys, toujours chez Jespers. Van Ostaijen venait chercher chez son ami le foyer, l’ambiance familiale qui lui faisait défaut. Il écrivait alors “Marc groet ‘s morgens de dingen”. »

Ce poème date de la fin de 1924.

 

Le matin Marc salue les choses*

 

‘Jour petit bonhomme à vélo sur le vase avec la fleur

                                                           pleur   pleur

‘jour chaise près la table

‘jour pain sur la table

‘jour petit pêcheur avec sa pipe au bec

et

‘jour petit pêcheur avec sa casquette

pipe et casquette

du petit pêcheur

bien le bonjour

 

‘JOU-OUR POISSON

‘jour gentil poisson

‘jour mien petit poisson

 

Introduisant en 1963 le septième cahier des Soirées d’Anvers, Neuhuys citera et situera Van Ostaijen :

« “Ce n’est pas moi qui suis étrange, mais bien ma destinée.” Ainsi parlait le chef de file de la jeune poésie flamande et qui l’est demeuré encore aujourd’hui : Paul van Ostaijen.

Het eerste boek van Schmoll, le premier livre de Schmoll, aura remis en question le phénomène poétique : un émerveillement qui porte sa fin en soit. C’est cet émerveillement devant les possibilités de l’expression, ainsi que nous l’a très bien fait remarquer Etienne Schoonhoven dans son Introduction à la poétique de Van Ostaijen, qui fut la préoccupation centrale du poète et qui le rapproche des mystiques. »

&

Bulletin no 8, décembre 2001.

Note de lecture: à propos d’un article de Henri-Floris Jespers, paru dans la revue Revolver: « Jespers, Joostens & Van Ostaijen: enkele nieuwe gegevens ».

 

Bulletin no 12, décembre 2002.

En bref : De l’orthographe du nom Paul van Ostaijen.

 

Bulletin no 17, mars 2004.

Henri-Floris JESPERS, Neuhuys et Van Ostaijen : rencontres manquées et affinités. Avec un calligramme inédit de PvO.

Inédit : À propos d’une lettre ouverte à Paul van Ostaijen menacé d’une correction, éditée et annotée par Henri-Floris Jespers.

Note de lecture : Paul van Ostaijen, Le DADA pour Cochons, Paris, Éditions Textuel, 2003.

&

Récente notice biographique sur Van Ostaijen et repères bibliograhiques des traductions en français dans Piet de Groof. Le général situationniste, Paris, Allia, 2007, pp. 8-11. (Cf. notre article du 27 janvier 2008).

 

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[1] Paul NEUHUYS, Mémoires à dada, Bruxelles, Le Cri, Coll. Les Évadés de l’Oubli, 1996, p.133-134

* Traduction: Etienne Schoonhoven.

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